lundi 20 juin 2016

Comparaison cannabis/alcool

COMPARAISON DES EFFETS SUR L'INTELLECT

1) Quelques articles concernant le cannabis
   
  ◆http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-cannabis-deteriore-capacites-intellectuelles-abaisse-qi-40920/
     ◆https://www.la-croix.com/Sciences/Sciences-et-ethique/Adolescents-cannabis-liaisons-dangereuses-2016-05-24-1200762366
    ◆http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2015-02-16/cannabis-risque-de-psychose

2) En ce qui concerne l'alcool
 Se reporter à notre dossier consacré au sujet : "Œnoptimisateur cérébral".



COMPARAISON DES EFFETS MÉCANIQUES SUR LE CORPS
Nous allons donc nous contenter de souligner ce qui semble relever du seul bon sens.
Certes, le cannabis peut être ingéré sous différentes formes, par exemple en ayant été incorporé dans des gâteaux (les « space cakes ») ou en infusion dans du lait, mais ce sont là des cas extrêmement rares, voire marginaux.
En général, il est inhalé sous forme de "joint" ou
"pétard", la plupart du temps composés d'un mélange de résine de cannabis et de quelques grammes de tabac servant de support.
Et le tabac provoque plus de décès que l'alcool, pour le moment personne n'a osé "démontrer" le contraire. 
On peut d'ailleurs se demander combien de personnes
sont "entrées" dans le tabac au travers de séances de "fumette" collective et en sont restées dépendantes longtemps après s'être sevrées du cannabis ?
D'ailleurs, même en cas d'absence de tabac ("stick"), on sait les effets délétères liés aux produits de combustion cancérigène : oxyde de carbone, etc...
Surtout s'ils sont volontairement et consciencieusement aspirés !

D'une manière générale «fumer tue» selon ce qu'il est
indiqué sur les paquets de cigarettes.  Serait-ce faux en présence de cannabis ?
Le cannabis aurait-il la vertu de contrebalancer les effets néfastes du tabac ?
Bien sûr que non !

De plus, sachant que l'on intègre dans les décès dus à l'alcool ceux provoqués par les accidents routiers dans lesquels il se trouve impliqué, ne peut-on en faire autant en ce qui concerne le cannabis ?
De même pour les violences ayant, volontairement ou pas, entraîné la mort...

Ajoutons que si l'être humain est équipé de dispositifs détoxifiants en ce qui concerne l'alcool, notamment les enzymes alcool-déshydrogénases, par contre ses
poumons ne sont absolument pas armés contre les fumées de différentes natures... ou les particules fines.
On voit d'ailleurs bien dans le Global health Risks de l'OMS (Pdf, page 11) que, dans les High Income Cuntries (les pays à haut niveau de vie, tels que les États Unis... ou la France) la pollution urbaine tue 2 fois plus que l'usage de l'alcool.
Et le tabac 15 fois plus.

AU PASSAGE : UNE PROPOSITION
Partons du constat que le corps de l'être humain est équipé de l'enzyme alcool-déshydragénase (surtout ADH-4) qui le rend apte à métaboliser l'alcool, ce qui permet de dire qu'il est programmé pour pouvoir en consommer... modérément, bien entendu !
Par contre, il est évident que cet équipement varie d'un individu à l'autre. 
Il serait donc bon qu'un système d'évaluation des différents taux individuels permette à chacun de fixer sa propre mesure idéale de consommation.
Ce diagnostic pourrait être remboursé par la Sécurité Sociale : ce serait un investissement qui permettrait d'éviter à terme les dépenses liées au "trop ou trop peu" quotidien.


Mise à jour du 5 octobre 2017
Selon une très récente étude, dans ceux États-Unis qui
ont légalisé la marijuana, les chaînes de fast-food ont vu leur ventes augmenter tout à fait significativement : https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/030630001069-le-buzz-des-etats-unis-mcdonalds-grand-vainqueur-de-la-legalisation-du-cannabis-2117869.php.
Pour les anglophones : https://theinfluence.org/decoding-the-marijuana-fast-food-connection/.
On peut donc en déduire que, comme les sodas, le cannabis est un "vecteur malbouffisant".



Rappelons qu'à l'inverse, selon la célèbre "Étude de Copenhague", une boisson alcoolisée, le vin (et pas une autre) est inducteur du type de nourriture salutaire communément connu sous les noms de "diète méditerranéenne" ou "régime crétois".

Évidemment, les conséquences indirectes sont carrément opposées en termes de diabète, d'obésité, etc...

?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire