samedi 16 décembre 2017

Kebabs

La malbouffe cocacolonisatrice est celle que nous avons tout particulièrement dans le collimateur et le plat nommé "kebab" n'en fait pas partie. 
C'est la raison pour laquelle nous n'en avons jamais parlé. 
Mais aujourd'hui, nous sommes amenés à le faire par phénomène de répercussion. 
Reprenons les faits. 
Le 28 novembre dernier paraît un communiqué du Parlement européen par lequel les députés de la commission santé annoncent avoir rejeté une proposition de la Commission européenne visant à autoriser l’utilisation d’acide phosphorique dans toutes
les viandes en broche surgelées c'est à dire les kebabs : http://www.europarl.europa.eu/news/en/press-room/20171128IPR89003/meps-move-to-block-phosphate-use-in-kebabs.
Or, ces additifs alimentaires, qui inquiètent les eurodéputés pour leurs conséquences sur la santé, sont déjà interdits d’utilisation dans la plupart des viandes préparées et fabriquées dans l’Union européenne.
Mais finalement quelques jours plus tard et à quelques voix près, le Parlement européen en session plénière ne validera pas cette interdiction : https://www.ouest-france.fr/economie/consommation/le-kebab-ne-sera-finalement-pas-interdit-en-europe-5444326.

En quoi cet épisode concerne-t-il le combat que nous menons ?
En 2 points :
1) par le fait qu'il montre bien que l'on peut considérer comme  sanitairement inquiétante l'utilisation d'acide phosphorique dans l'alimentation et que celle-ci n'a lieu en l'occurrence que par dérogation explicite.
Or, rappelons le, cette même substance est utilisée dans la composition du soda le plus célèbre du monde, celui au profit duquel des générations de cocacollaborationistes ont tout mis en œuvre depuis 70 ans afin qu'il remplace le vin sur la table des Français : http://tpe-cocacola-petitval.e-monsite.com/pages/ii-l-acide-phosphorique-composition-et-effets.html.
2) parce qu'elle montre qu'une initiative louable peut être entravée par une très habile manœuvre médiatique. 
En effet, pendant les quelques jours qui ont séparé la parution du communiqué ci-dessus mentionné, les marchands d'espace publicitaires ont tout fait pour laisser penser que c'était l'existence même des kebabs qui était menacée et non pas la seule adjonction d'acide phosphorique. 

2 points qui paraissent intimement liés, bien entendu !

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